Même si rien n’a été formellement prouvé pour le moment, l’exposition à certains facteurs environnementaux pourrait augmenter la susceptibilité d’un individu à développer la SLA. Parmi eux il y a entre autre :
- Le service militaire
- Une activité physique importante
- Des traumatismes répétés
- Certains produits agricoles chimiques
En relation avec ce dernier facteur, une légère hausse des cas de SLA a été détectée dans le sud-ouest de l’Ontario. L’approvisionnement en eau provient d’’une région à forte activité industrielle chimique.
Des facteurs comme l’alimentation, la consommation d’alcool, l’exercice, le tabagisme, le fait de vivre en région éloignée, l’exposition à certaines toxines au travail, un traumatisme physique et une affection préexistante à la maladie ont aussi été étudiés.
À ce jour, toutefois, la recherche épidémiologique n’a pu relier uniquement que le tabagisme comme étant un facteur de risque considéré comme « probable », mais « non encore confirmé » (Shaw and Strong, 2003). Par ailleurs, on observe une augmentation du risque chez les personnes ayant subi récemment un traumatisme mécanique, particulièrement en cas d’électrocution. Certains virus pourraient également causer certains cas de SLA.
Bien qu’aucune cause environnementale directe n’ait été retenue, les recherches épidémiologiques effectuées partout dans le monde démontrent d’une manière constante que les facteurs environnementaux peuvent jouer un rôle dans le déclenchement de la maladie. Il est possible qu’ils agissent de concert dans le dysfonctionnement des motoneurones en les rendant plus susceptibles aux mécanismes cellulaires. D’autres éléments pourraient, en revanche, avoir une action protectrice.
Plusieurs études portant sur l’impact du régime alimentaire dans la survenue de la SLA, suggèrent qu’un régime riche en vitamine E et en acides gras insaturés réduirait les risques de déclencher la maladie, mais aucune preuve formelle n’a été établie dans ce sens non plus.