L’intelligence artificielle au service de la recherche sur la SLA : découvrez les projets lauréats de l’appel à projets SLIA

16 octobre 2025

 

🔬 SLIA : L’intelligence artificielle, nouvelle frontière du combat contre la SLA

 

Et si la prochaine avancée majeure contre la maladie de Charcot naissait de la rencontre entre la science du vivant et l’intelligence artificielle ?

C’est cette intuition qu’a portée Nicolas Beretti. Convaincu que la donnée pouvait devenir un levier d’espoir, il a su, en moins d’un an, réunir plus d’un demi-million d’euros pour donner corps à cet appel à projets inédit de voir le jour. Grâce à son impulsion, une voie nouvelle s’est ouverte au sein de l’ARSLA !

Depuis quarante ans, notre combat s’appuie sur la persévérance des chercheurs, la compétence des cliniciens et la force des personnes malades.
Mais aujourd’hui, un nouvel acteur entre donc en scène dans la SLA : la donnée.
Des millions d’informations issues du cerveau, des cellules, du vécu des patients, que l’intelligence artificielle peut relier, comparer, interpréter plus vite que nous.

 

C’est tout le sens du programme SLIA – SLA & Intelligence Artificielle :
accélérer la recherche biomédicale en créant des passerelles entre la science des données et la biologie du vivant.

En 2025, quatre équipes françaises d’excellence ont été distinguées, avec pour objectifs de :

  • comprendre la forme des neurones pour identifier la maladie,
  • cartographier les lésions invisibles du cerveau,
  • anticiper les ruptures du parcours de soins,
  • et créer un jumeau numérique du patient pour tester les traitements de demain.

Autant de visions qui ouvrent des chemins innovants.  

 

Découvrez les projets financés 

 

🧠 Mondr[IA]n : Lire la maladie dans le dessin du neurone

Sous le microscope, un monde invisible s’anime : celui des motoneurones, ces cellules qui commandent nos gestes.
Dans le projet Mondr[IA]n, mené à l’Institut Imagine par Sorana Ciura, l’intelligence artificielle observe leurs formes, leurs branches, leurs courbes, et y décèle ce que l’œil humain ignore : une signature morphologique de la SLA.

À partir de cellules souches de patients, l’équipe reconstitue en laboratoire de minuscules fragments de vie, et apprend à l’IA à reconnaître les anomalies infimes qui trahissent la maladie.
Cette lecture du vivant permettra demain de tester des molécules sans attendre les essais coûteux et longs, et de comprendre, enfin, comment un neurone commence à se taire.

 

🧬 ATLAS : L’œil numérique sur les cicatrices du cerveau

À Angers, Philippe Codron et son équipe d’anatomopathologistes ont confié à l’intelligence artificielle une mission d’une ampleur inédite : observer, classifier, comprendre les lésions microscopiques qui marquent la SLA.
Là où un chercheur passerait des mois sur une lame, un algorithme voit en quelques heures des milliers d’empreintes pathologiques.

Ces images, analysées, recoupées, deviennent une cartographie du cerveau malade, un atlas de ses blessures.
Cette science nouvelle ouvre la voie à un diagnostic plus précoce, plus juste, et à la découverte de mécanismes partagés avec d’autres maladies neurodégénératives.

 

💡 PARSLAI : Quand l’IA soigne les failles du système

La SLA ne frappe pas que le corps : elle éprouve aussi les parcours de soins, souvent discontinus, inéquitables, brisés par la distance.
Avec PARSLAI, Philippe Corcia et Hélène Blasco font entrer l’intelligence artificielle dans le quotidien des patients.

Leur outil n’observe pas la maladie mais le chemin : les rendez-vous manqués, les retards de suivi, les zones blanches de l’accès aux soins.
Grâce à l’analyse de milliers de données hospitalières, PARSLAI identifie les fragilités du système pour que chaque patient, où qu’il vive, soit accompagné sans rupture.
Ici, la technologie devient un acte de solidarité : un soin rendu plus juste, plus humain, par la science.

 

🧩 VirtuALS : Le cerveau en miroir

À la Pitié-Salpêtrière, Dmitrii Todorov imagine un futur où chaque patient disposerait d’un jumeau numérique : une réplique virtuelle de son cerveau, fidèle à son activité réelle.
Ce modèle permet de simuler la maladie, d’en prévoir l’évolution, et de tester virtuellement l’effet de nouveaux traitements.

Avant même qu’un médicament soit administré, il peut être évalué sur des centaines de “cerveaux numériques”.
Ce projet bouleverse la recherche : il accélère les essais cliniques, réduit les risques et annonce une médecine sur mesure, adaptée à chaque trajectoire.
VirtuALS est la promesse d’une science prédictive au service de la précision humaine.

 

🤖 Quand la donnée devient espérance

À travers SLIA, l’ARSLA engage une révolution silencieuse : celle d’une recherche augmentée, mais profondément humaine.
Car dans la SLA, chaque jour compte. Et tout ce qui permet d’aller plus vite, sans jamais renoncer à la rigueur, devient une victoire.

Ces quatre projets ne sont pas seulement des avancées scientifiques : ils sont un changement de paradigme.
Une manière de faire de la technologie un allié fidèle pour mieux comprendre la maladie.

 

💙 Soutenir la recherche, c’est faire grandir l’espoir

Les projets de SLIA ne sont qu’un début. Ils s’inscrivent dans une vision plus large : celle de l’Institut Charcot, que l’ARSLA a initié, le premier institut de recherche français entièrement dédié à la SLA et aux maladies du motoneurone.

En soutenant l’ARSLA, vous contribuez à bâtir cet écosystème unique où chercheurs, cliniciens et personnes malades unissent leurs forces pour accélérer les découvertes et transformer la recherche en solutions concrètes.

Chaque don, petit ou grand, rapproche un peu plus le jour où la maladie de Charcot pourra être mieux comprise, mieux soignée, et un jour, vaincue.

👉 Faites un don pour soutenir la recherche, l’Institut Charcot et toutes les personnes concernées par la SLA.

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